Les armoiries sont créées au sein de la chevalerie au XIIe siècle, dans le but de distinguer les combattants. En effet, ceux-ci étant méconnaissables sous leur équipement militaire, ils prennent l’habitude de tracer des marques distinctives sur leur bouclier.

 

Afin d’être identifiées rapidement, elles sont codifiées et comprennent l’écu (servant de support), les armes (désignant une personne, une famille), parfois un monogramme (des initiales entremêlées) et les ornements extérieurs (donnant une indication : couronne, collier d’ordre…). 

 

Les armoiries sont progressivement utilisées dans l’ensemble de la société et sur de multiples supports. François Ier est le premier à faire apposer systématiquement les siennes sur les reliures de sa bibliothèque. L’habitude fait souche, se généralise à la fin du XVIe siècle avant de devenir courante.

 

Placées sur les dos comme aux centres des plats des reliures, seules ou entourées de compositions complexes, les armoiries peuvent être poussées au fleuron ou à la plaque en fonction de leur taille, dorées à chaud ou à froid en fonction du décor.